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Présentation de l’artiste accueillie

Elsa Tomkowiak

Sa biographie

Native de Saône-et-Loire, Elsa Tomkowiak est diplômée de l’Ecole supérieure d’art de Dijon. Depuis une dizaine d’années, elle a multiplié les expositions en France, en Europe et jusqu’au Canada. Elle produit des installations pour des espaces en tout genre et a déjà été accueillie, entre autre, par le Théâtre Graslin à Nantes ou les Quinconces-l’Espal, la scène nationale du Mans.

Son travail

Elsa Tomkowiak porte son regard sur des environnements donnés, espaces naturels ou architecturaux et propose par ses créations une lecture différente de ces lieux, souvent communs au public. Animée par l’écho que va produire son œuvre dans l’espace qui va l’accueillir, elle s’intéresse aussi à l’influence qu’aura ce lieu sur sa création. 

Travaillant généralement sur de grands formats, elle utilise des matériaux industriels pour concevoir ses créations : mousse, plastique… qui produisent un flottement entre harmonie et disharmonie avec le lieu. Ainsi, elle crée des sphères, des bandes, des aplats, des rubans et autres cubes de mousses, toujours pensés pour entrer en résonance avec le décor qui va les accueillir.

Dans son œuvre, l’artiste se passionne pour la couleur dont l’utilisation relève d’une profonde réflexion et d’un long travail sur les différents pigments, leur assemblage et leur rendu. 

La couleur est l’âme du travail de création d’Elsa Tomkowiak. Au delà de son rapport à la matière, c’est le jeu avec la lumière qui l’intéresse. La lumière qui permet ce nuancier si caractéristique de l’artiste. La couleur, utilisée comme un outil, lui sert à restructurer l’espace et à questionner la perception que l’on se fait d’un lieu.

Pour les œuvres conçues pour une exposition extérieure, comme à Rives-du-Loir-en-Anjou, l’intérêt se porte aussi, pour la créatrice, sur les acteurs naturels : le vent, le soleil, les remous de l’eau… qui se marient avec le jeu de transparence du plastique et décuplent les nuances de couleurs et les points de vues pour le spectateur.

Au-delà de la réflexion sur la couleur, il y a aussi une importance de la gestuelle dans ses créations. L’artiste travaille sur de très grandes dimensions et, munie d’un balai, elle peut parfois peindre plusieurs dizaines de mètres carrés de ces surfaces en plastique en une seule session. Si l’intensité de ses couleurs frappe le spectateur à la découverte de ses œuvres, elle fait écho à l’intensité que l’artiste donne à ses gestes dans les instants de la création.

Cette plasticienne cherche toujours à proposer son travail sans filtre et aime à ce que rien ne guide l’appréhension du spectateur. Tout le monde peut venir découvrir son œuvre avec un regard vierge et se faire sa propre lecture de sa création.

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