SOPHIE TOURET
Elle promène son balancier au-dessus de la cage. Au-dessus des lions et des tigres en rond. Il nous faut lever les yeux. Cette plasticienne est une plume légère qui se joue de la gravité. Ses bottes de sept lieues sont celles de Cendrillon, du prince, d’une mariée. On attendrait une mule d’un pape.
C’est sur une portée muette qu’elle note ses chaises à câlins, chaises bonzaïs ou chaises papillon. Agrafées là aussi ses méduses à la Miro, son échappée belle et sa maison voyageuse.
Partout dans ses créations on trouve du Prévert et Satie, une Marie-Rose Lortet, du Tinguely frêle, du Miro donc.
Michel DENIS