La force qui anime son oeuvre est la souffrance humaine que transpose un mysticisme ancré dans la compassion. Il en donne des visions contrastées, tantôt réalistes, tantôt caricaturales ou fantastiques, mais toujours imprégnées de religiosité. La créature humaine crie son besoin de vie et de rédemption, de tendresse et d’affection, même si elle est physiquement déchirée, déformée, tourmentée. Les moments d’apaisement ou de joie sont rares, mais alors d’autant plus intenses qu’ils surprennent par des attitudes, par des sourires dont on ne sait s’ils naissent des larmes, par des yeux vrais qui ne sont pas seulement des trouées d’expression.
Les êtres qui peuplent son oeuvre naissent d’un enchevêtrement de lignes qui déroulent peu à peu des formes humaines, des visages, des corps. Et dans son chaos originel, l’écheveau de lignes cherche un sens, une expression qui s’exprimera par une forme.
– Lieu d’exposition : Salle Parage du Paty, place Hamard de Villevêque –
Entretien avec l’artiste