Sculpteure autodidacte. Vit et travaille à Fondettes.
» Lyd Violleau ne sculpte pas pour asseoir quelque demeure sur le sol. Chez elle, la sculpture est comme en suspend. Certes, il y a un socle sur lequel s’appuie le métal travaillé par l’artiste, mais l’œuvre elle-même s’élève , s’allège, s’enlève. C’est comme si Lyd sculptait quelque âme volatile au-delà du matériau bien solide. Elle fait corps avec ce qui insensiblement se décorpore.(….)
Elle forge magnifiquement des corps et des visages réduits à l’essentiel. Mais la froideur du métal se métamorphose d’emblée en caresse chaude , en aimantation vers le sacré, ainsi que l’exige l’espace qu’habite vraiment la poésie. »
Daniel LEUWERS