Posts in category: NOV’Art 2015 – 33e édition

11 peintres sont conviés à s’éloigner, le temps d’une journée, de ces espaces clos que sont ateliers, à investir l’extérieur, à créer dehors. En passant les murs, en prenant possession de la rue, leurs œuvres établissent cette complicité qui permet la rencontre et le plaisir esthétique.

Les artistes travaillent sur des formats de 3m x 2m, en extérieur et en public. Pendant la performance, le public est invité à échanger avec les artistes.
Nous avons demander à l’artiste Ali Silem de collaborer avec des enfants de la commune pour la création de son grand format.
A l’issue de la journée, les Grands Formats sont présentés au public à l’occasion d’un moment convivial.
Les œuvres sont ensuite diffusées dans le cadre du parcours d’art tout l’été et jusqu’en septembre à l’occassion des Journées du Patrimoine.

Les artistes : Lemilo, Alain Brandebourger, Guillaume LP, Roselyne Guittier, Gray, Jacquie Bedin, Claude Lefèbvre, Alain PÉAN, Hugues ROY, Yves DE SMET, Ali SILEM.

Cette année, La Fête au carré, Mystère de Loire et NOV’Art partagent le même fil rouge : une proposition
pluridisciplinaire axée autour de la danse.
Cette carte blanche, «Les roses dansent dans le jardin d’à côté…», menée par le chorégraphe Christian Bourigault, Cie de l’Alambic, permet une première collaboration avec les élèves du Centre National de Danse Contemporaine (CNDC) d’Angers et les danseurs amateurs du territoire.
Le compositeur angevin, Xavier Pourcher met son talent au service de cette pièce chorégraphique, en réalisant un univers sonore-musical, célébrant chaque paysage.
Afin de recevoir cette création dansée novatrice, les jardins du Presbytère de Charcé-St-Ellier et du Château de Villevêque accueillent des oeuvres plastiques pensées et réalisées par les étudiants des Beaux-Arts d’Angers, oeuvres se répondant dans leurs formes et offrant une lecture singulière de ces sites patrimoniaux et paysagers.

“Depuis un bon moment, une forme unique occupe ma peinture. Je ne m’y attendais pas. Je ne pensais pas qu’elle durerait si longtemps. En 2005, parti d’une tentative, d’une règle de jeu parmi d’autres : une forme rectangulaire en haut, à droite du format, avec une autre forme très petite en dessous qui lui servirait de pied. C’était parti pour faire des « arbres ». Une des série s’est retrouvée être bien plus intéressante à l’envers et la série des « corps lecteurs » a suivi. La forme était toujours là, nourrie au fil du temps de différents motifs, motif et prétexte suffisants pour continuer. Un format vertical s’est trouvé bien meilleur allongé et la suite des « lessives » puis des « couvertures welcome » se sont succédées. Une envie d’utiliser des feuilles de figuier comme motif, empreinte, ou pochoir, d’abord pour fabriquer et nourrir des fonds m’a conduite à agrandir le format pour la série des siestes de 2011-2012. Bon finalement la règle du jeu de départ a fait son travail, cette forme plastique très simple m’a permis de peindre plus libre que jamais.”

Malgré le choix audacieux et complexe de s’exprimer par abstraction son message passe parfaitement. L’œuvre est bâtie et réfléchie pour conserver toujours avant tout un sens, une colonne vertébrale. NAM se dévoile franc et sincère, on réalise que dans la construction de sa peinture il sait de manière raisonnée et construite pourquoi il agit ainsi : aucun acte artificiel, gratuit ou facile ne vient surcharger sa toile en risquant de rendre inaudible son message. En fait NAM aime ce qu’il fait, on sent qu’il est dévoué à son œuvre, qu’il a délibérément choisi de mettre à profit son savoir artistique pour porter des messages et des sentiments… Son humanité est transférée sur ses toiles qui ainsi nous parlent.

M.C 2010

[button link= »http://www.nam-k.com/ »]site internet de l’artiste[/button]

Des visites accompagnées par des artistes, vous sont proposées pour découvrir en détail les œuvres exposées.
– le 17 juillet, de 17h à 19h : visite du parcours NOV’Art, commentée par l’artiste Ali Silem,
– le 7 août, de 17h à 19h : « Nos échappées belles » – parcours NOV’Art, art et vin. Visite
du parcours d’art accompagnée par l’artiste Anne-Marie Donaint Bonave.

Croque la vie dans ses dessins

Josselin Métivier, jeune artiste prometteur originaire de Sablé-sur-Sarthe, est illustrateur diplômé de L’école Pivaut de Nantes.
Il pratique aussi la peinture et s’est initié à la gravure. Il se consacre aujourd’hui entièrement à son métier d’artiste plasticien.
Adepte du volume et de la couleur, c’est dans l’atelier de céramique d’Eduardo Constantino qu’il apprend cet art depuis 2012 à Quimperlé.
On le dit “peintre de la terre”, de par sa technique très particulière de grès à haute température. Ses couleurs sont rares, certaines pièces étant rehaussées d’or ou de platine.

Les Rois Pêcheurs

Des surfaces colorées, des fonds blancs, bleus ou gris, des matières lisses ou rugueuses, des traits de plume : un monde se déploie devant nous. Un espace de rêves, de fantasmes où des personnages étonnants circulent, flottent entourés d’animaux extraordinaires, de poissons ou d’oiseaux.
Une peinture en matières, libre dans sa forme et sa technique. Un univers singulier qui nous conte des histoires amusantes, poétiques ou intrigantes.
Ce sont des Rois Pêcheurs : exhibant fièrement leurs couronnes, sceptres et autres attributs royaux ! Ils peuvent nous apparaître drôles voire un peu risibles dans leurs poses affectées.
Mais cet univers ludique, gorgé de la présence de la nature, nourri de réminiscences tribales, accompagné de clins d‘œil au maître flamand est il vraiment si loin du notre où Ubus et autres Tartuffes se gonflent de leur petite importance ?

Avec Philippe DE LATOUR, l’abstraction a cette capacité à faire entrevoir des « danses intérieures », loin de la représentation.
“Mon approche de la peinture est intuitive et libre, chaque toile est une nouvelle aventure, un nouveau cheminement. Vivre la peinture comme une pratique expérimentale. Savoir se laisser surprendre, approcher quelque chose, s’abandonner à l’ivresse de la trace, du trait, à l’infini du signe.
Seule compte la peinture, la « bonne toile » est tellement le résultat de mille hasards… Une question de circonstance, de regard, d’instant, de rencontres. Elle dépend aussi de la température de l’air, du mélange de l’eau et des pigments, de l’usure des brosses et des pinceaux… Un seul but : appréhender la présence de soi au monde ”.