BIJEAU1

NOV’Art – parcours d’art

[highlight]du 21 juin au 24 août 2014
Entrée libre tous les jours, sauf le lundi et mardi
de 15h à 19h – rens. 06 76 29 73 66[/highlight]

Cela fait, donc, trente-deux ans que cette fête de l’art existe. Des centaines d’artistes, de France et de l’étranger, sont venus y montrer leurs recherches, leur vision du monde, tenter de communiquer leur sensibilité, leurs émotions. Leurs oeuvres nous donnent un aperçu des différents médiums, langages, techniques et préoccupations des créateurs d’aujourd’hui.

24 artistes /  100 œuvres / 10 sites

Cette année encore, Nov’Art se construit comme un diptyque, en deux temps forts : au parcours artistique dédié au dialogue des arts visuels s’adjoint la performance « Grands Formats” au cours de laquelle 12 peintres reprennent possession des rues de Villevêque.
Les visiteurs sont conviés à une fabuleuse flânerie, pour un rêve à renouveler à volonté pendant plus de deux mois.

 

Plan du site
plannovart

 

opera

Récital d’opéra « Deux bouches, une mouche, dix doigts… »

[highlight]église Saint-Pierre de Villevêque
20h30 – Durée : 1h15
Tarif : 5 € / gratuit moins de 16 ans
Rens. et réservation : 06 76 29 73 66
[/highlight]

Deux bouches, une mouche, dix doigts…
Une chanteuse, un chanteur, une pianiste…passionnés.
Deux bouches, une mouche, dix doigts…
Des airs et des duos d’opéra, présentés, mis en scène ou en espace, avec décors et costumes, reliés entre eux pour former une unité de récital vivant.
Deux bouches, une mouche, dix doigts…
Un répertoire tour à tour dramatique, drôle, brillant, tendre, grave, léger, insolite…
Des compositeurs : Mozart, Verdi, Puccini, Berlioz, Gershwin, Donizetti, Catalani, Rossini, Offenbach (qui fera comprendre ce que la mouche fait là)…
Deux bouches, une mouche, dix doigts…
Pour l’auditeur, une invitation à rêver, à se divertir, à se laisser toucher par ce que les voix révèlent de l’intime, et avec elles, rejoindre des émotions familières et extraordinaires, mais transcendées par la beauté de la musique…

 

 

 

portais

Pascal PORTAIS

J’ai depuis le commencement en 1992 décliné mon travail en série, une façon d’approcher au plus près de l’effet recherché et dans le même temps développé des techniques opposées, contradictoires provocant dans le processus une résistance. C’est ce dualisme, cette confrontation, cet entre-deux que naît le processus qui nourrit ma créativité.

DU BLANC AU NOIR
Du blanc, couleur de l’essentiel, au noir son contraire, voilà un bon début pour pratiquer en douce la peinture. reste à définir le motif. L’artichaut, plante maintes fois regardée, maintes fois dessinée, semble de visu, la figure idéale pour aborder : à l’eau, à l’encre, au brou de noix cette nouvelle aventure.

Pascal Portais

[highlight]site de l’artiste[/highlight]
meusnier

Edith MEUSNIER

PAYSAGES D’ARTIFICES

Les premiers “Paysages d’Artifice” datent de 1996. Depuis, je fabrique dans mon jardin des structures flexibles et modulables que j’expose aux intempéries, avant de les transposer et les transformer dans le cadre d’Installations éphémères.
J’utilise la souplesse du langage textile pour créer une passerelle entre la dimension humaine et l’espace collectif. Je détourne fils métalliques, rubans plastiques, matériaux d’emballage… de leurs usages industriels ou décoratifs, les assemble, les tresse, les plisse… pour matérialiser une frontière ludique prise entre légèreté et rigidité.

Edith Meusnier

[highlight]Site de l’artiste[/highlight]
rousseau

Dominique ROUSSEAU

SUIVRE LES LIGNES DU MONDE…

Peut- être que tout a commencé là, sur ce rivage de Mer de Chine que l’on appelait le cap Saint Jacques, je devais avoir neuf ou dix ans. Je découvris une limule sur le sable, mon effroi fit place à ma curiosité, puis à mon émerveillement face à cette forme vivante, si étrange, venue d’un autre temps.
Ce contact inaugura pour moi ce sentiment profond d’habiter un Monde, ou plutôt un perpétuel Nouveau Monde qu’il me fallait explorer.
Depuis je reviens toujours au rivage, vers cette lisière, cette frange. Ramasser une algue luisante d’écume, une pierre, un fragment de corail pour m’en faire des alliés. (…) C’est dans ce flux et reflux que s’opère mon travail plastique. Après cette collecte, ce corps à corps, cette nécessité d’une résonance, vient le temps de l’atelier.
Par la gravure et l’empreinte, par métamorphoses successives je reçois, je transforme, je partage. La plaque ou la pâte se creuse alors, les matrices se déploient, s’incurvent tel un creuset d’où surgirait une image. (…) Au-delà de l’apparence, la trace. (…)
Dès lors mes papiers deviennent comme un lieu de passage, un instrument de vision, témoignant de cette émergence éblouie.
Ils tentent de transmettre une expérience, au-delà des mots, de parler d’une immanence, d’un certain chant de la terre face au saccage de notre unique vaisseau.

Angers-Bahia-2004
Dominique Rousseau (extrait)

lefay

Christèle LEFAY

Son univers pictural est issu du végétal et plus parculièrement de l’idée de la nature. Autour de ce thème, Christèle Lefay peint des paysages, des fragments de végétaux, des strates de roche, des gouttes d’eau…
Dans la couleur superposée en transparence, les formes d’un aspect brut se révèlent oscillant entre l’abstrait et le figuratif.
L’échelle ne nous est pas donnée. La perspective est-elle immense ou l’espace est-il limité ?
Notre curiosité est alors interpellée par la projection de souvenirs de paysages ou de mondes intérieurs qui se dégagent de ce travail.
Mais tout ceci n’est-il pas un prétexte pour décrire cette Nature dont l’Homme altère parfois le fragile équilibre ?
Ce contact à la nature qui nous fait revenir à l’essentiel.