Le journal de l’exposition est en ligne. Téléchargez-le pour découvrir les sites d’exposition du parcours.
Un carnet de visite réalisé par l’artiste Ali Silem est également disponible en ligne.
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A proximité du parcours NOV’Art, l’installation « Les Veilleurs » de Fred Martin vous attendent.
Emprunte culturelle sans égale, les veilleurs de Fred Martin, scénographe du festival aux arts etc, garderont le site de la Veillère tout l’été. Vous pourrez passer un moment de détente à proximité des bords de Sarthe, à l’ombre, aux côtés du Penseur, de l’Embrasseur et de l’Entendeur.
Où çà : Ecouflant, cité culturelle (centre bourg d’Ecouflant)
Afficher NOV’Art 2011 sur une carte plus grande
Une symbiose de peinture et de tissage
C’est en 1999 qu’Aïcha Aïdara obtient son parchemin à l’Ecole Nationale des Arts de Dakar ; ce qui lui ouvrait de nouveaux horizons. Ses oeuvres, aux indices filiformes et aux couleurssobres, sont le cachet d’une technique en symbiose entre peinture et tissage.
Imprégnée dans lunivers artistique depuis sa tendre enfance à Dagana, Aïcha a grandi entre les pots de peinture et les pinceaux de son père Amadou Ady Aïdara, grand plasticien. En 1995, après l’installation de sa famille à Dakar, elle fera un séjour de 4 ans à l’Ecole Nationale des Arts de Dakar, suite à son admission au concours. Très attachée à sa tradition, elle sinvestit dans des recherches sur le mythe et la dimension esthétique qui gravitent autour du pagne tissé. Ce linge, omniprésent dans la vie socioculturelle et dans plusieurs cérémonies traditionnelles notamment lors des mariages, baptêmes, circoncision, est mis en exergue sur une peinture mixée avec du fil. Cette technique, non loin de celle de l’araignée, justifie le temps et la patience quil faut à Aicha pour réaliser des tableaux si originaux, mais aussi à la fois l’attention et le naturel quil faut aux admirateurs pour voyager entre les fils et les bouts de papiers aux couleurs sobres collés sur une peinture évolutive. Ses motifs de filage inspirés de l’artisanat des tisserands sont un prétexte pour sauvegarder la tradition, à travers des créations entrecoupées deplusieurs matières dans diverses proportions.Ses oeuvres consolident l’expression identitaire, pour laisser place à un vrai dialogue où l’être humain retrouverait une atmosphère propice à son épanouissement.
Prix et quelques-unes de ses Expos :
• 2001 : Lauréate du concours design 21, Unesco Felissimo Arts (New York) siège de lUNESCO (Paris)
• 2001 : Exposition collective à lIfan, Promotion 1999
• 2003 : Premier salon dart contemporain en Acquitaine (France)
• 2004 : Salon international de lart contemporain africain (Biennale de Dakar in)
• 2005 : Exposition collective musée de lIfan (lutte contre les violences faites aux femmes)
• 2006 : Exposition personnelle à Saint Soulve (France)
• 2007 : Exposition à Madrid du 15 au 19 février (Espagne)
L’opacité de l’argile enfumée mais aussi la transparence des collages, l’unique trace d’un pinceau mais aussi le dessin d’un bol : il me plaît d’interroger ces contraires .
La ritualisation d’un geste calligraphique m’amène à l’écriture et à la pratique de penseurs orientaux.
Les petites sculptures font référence aux autels domestiques que l’on trouve dans beaucoup de civilisations: offrandes, fleurs, bougies y sont chargées d’intercéder en notre faveur…
AM Donaint-Bonave
été 2011
Après un travail d’une dizaine d’années centré sur le portrait et la figure humaine, un univers minéral s’est progressivement imposé: paysages urbains, vastes perspectives pavées, jusqu’à ce que les murs deviennent le plan-même du tableau. Murs d’histoire et d’actualité, généralement déclinés en triptyques, quadriptyques, grandes séries.
Incrustée dans les façades, fragmentée, la figure humaine a reparu, liant figuration et abstraction.
Les toiles présentées ici, INCANDESCENCE (triptyque) et SOMBRES BORDS 1 (diptyque), reflètent une nouvelle étape du cheminement de Claudine Dumaille. La peinture acrylique s’y allie souvent au sable, peut-être souvenir de murs anciens…
Dans le travail de Roselyne Guittier, la matière a toujours son mot à dire. Matière textile, en priorité : de la laine des tapisseries de basse-lisse à la légèreté des silhouettes de tarlatane, elle passe par les brocards, les soieries, mais tout autant par la toile ou le papier.
Aujourd’hui, elle présente de grands voiles, imprimés d’une image composée d’une photographie et d’empreintes de bois anciens. Agrandie, travaillée en fichier numérique, l’image peut être déposée en toute légèreté sur son support, faisant corps avec lui, jouant du mariage de la maille et du pixel.
En transparence, cette image laisse entrevoir un arrière-plan, jeu de superpositions, de présence-absence, de caché-dévoilé, d’un peu de ce mystère qu’elle aime entretenir, conduisant un regard vagabond sous la lumière et dans l’espace.
Vit et travaille à Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire)
Expositions personnelles
régulièrement avec Jacques Guittier, photographe
2010 – ARABESQUES – Musée des coiffes et des traditions – château des Ponts-de-Cé (49)
2009 – Par ®egard à l’autre – Roselyne et Jacques Guittier – Chapelle Sainte Anne – TOURS
2008 – EN PASSANT – Roselyne et Jacques Guittier –
LA CASERNE – Centre de Création et de Résidence – JOUE LES TOURS (37)
2007 – CARTE BLANCHE à Roselyne et Jacques Guittier –
Médiathèque de LA RICHE (37)
2003 – ÉCHOS – Roselyne et Jacques Guittier – Parcours – Rencontre avec l’art contemporain – Carroi des Arts – MONTLOUIS SUR LOIRE (37)
2002 – L’UN(E), L’AUTRE – Roselyne et Jacques Guittier – Médiathèque de JOUE LES TOURS (37)
Etre dans un labyrinthe,
Je tente de résoudre une équation, l’équation entre l’hétérogénéité et la simultanéité…
A travers mes travaux ces questions se retrouvent dans un langage et dans nos vies quotidiennes. Un lien entre le langage et leur sens, un lien entre l’humanisme et le matérialisme.
Leur rapport semble ironique. Mais souvent ils se marient, en même temps ils s’éloignent. Des fois ils se questionnent devant nous, de quoi s’agi-t-il. Pas de reponse ni de définition. Justement ils se reforment par le regard des spectateurs…
Daegeun Kang
Vit et travaille à Paris et Nancy depuis 2007
2001 Lycee des Beaux Art de Seoul
2003 Universite KONYANG , specialite la peinture tradition
2004 Remise de prix selection dans le premiere Salon de CHOUN-YANG
2005 Remise de prix selection dans le troisieme Salon de KWAN-AK
2008 Ecole des Beaux-Art de Nancy
2009 Exposition en group ‘ Autoportrait’ a Nancy
2010 Exposition en group ‘ Les yeux de la nuit’ a Nancy
Autoportrait de mon âme
L’arbre est toujours pour moi un sujet d’inspiration. Qu’il soit figuratif ou abstrait, l’arbre devient symbole de la vie, de ma vie. Je me retrouve dans l’arbre, je pénètre dans son intimité, et l’interprète suivant ma personnalité et mon ressenti du moment. Je ressens au plus profond de moi la vie de l’arbre, je suis arbre, et l’arbre, c’est moi. C’est ce ressenti que je cherche à rendre dans mes tableaux.
En cours de travail, je me remets continuellement en question, faisant et défaisant la masse des troncs, liant et déliant la ligne des branches, formant et déformant l’espace autour de l’arbre.
En peignant un arbre, j’écris ma personnalité. L’arbre me permet d’exprimer ma pensée et mes émotions, l’arbre me ressemble. L’arbre est complexe, il m’échappe parfois, il me pose des questions et ne m’a toujours pas donné de réponse :
En dessinant un arbre, je me pose la question « Qui suis-je ? ».
Comment représenter à la fois ma solitude indispensable à la création, et ma relation aux autres, tout aussi nécessaire ?
Travailler sur les arbres est pour moi une forme de refuge. J’ai besoin de ressentir ce sentiment de solitude. Mais j’ai aussi besoin des autres et du monde, ce réel qui souvent m’angoisse ou me désespère par sa violence et sa brutalité. Je traduis cette dualité de l’arbre, fragilité et vigueur : dans son aspect abîmé, foudroyé ou simplement tourmenté par la vieillesse, dans ses cassures il y a mes déchirures et ma tristesse.
Mais aussi l’arbre est ma force, chaque arbre peint est choisi pour son caractère vigoureux. Même torturé et vieux, l’arbre survit, et sur les troncs qu’on croyait morts, il repousse encore des branches.
Ma recherche artistique tend à établir un ressenti entre le réel et ma vie.
J’ai choisi d’utiliser le bitume comme matériau de base parce qu’il est symbolique de notre époque et de sa dureté. Au rythme des constructions humaines, il envahit et détruit la nature, certains arbres survivent pourtant. Dans ma technique de peinture, je retrouve la dualité fragilité-force, destruction-vitalité.
J’introduis les pigments purs et le bitume. Je projette de petites poignées de pigment, et le bitume, puis verse de l’eau. La poudre va s’agglutiner sur le relief de peinture, des superpositions avec de l’eau s’opèrent sur la toile. Ce travail dans le frais apporte des dégradés, de nouvelles nuances de brun. L’idée de tableau vient au fur et à mesure. Suivant l’effet recherché, la matière est travaillée en observant différents temps de séchages, selon la zone où j’ai mis le bitume, elle est très épaisse, ou au contraire très fluide pour matérialiser les lointains.
Dans mes tableaux, c’est la matière qui parle, ensuite je lui donne un sens, cette matière est construite par le geste sur la toile. Dans ce jeu avec les matières, sorte de lutte entre épaisseur et fluidité, j’essaie encore de trouver ma propre identité.
Une forme noire, inquiétante et permanente, comme un sac ou un organe ; elle évolue, mute à son rythme, se cache derrière du blanc. Autours, un cocon protecteur de couleurs d’une matière légère, lavis ou empâtements à peine perceptibles.
Il ne saurait être question d’autre chose que de PEINTURE, espace-matière où les couches de couleur se superposent, trouvent leur équilibre en un accord parfois long à venir. L’abstraction ne raconte pas. Il n’y a d’autre récit que celui de l’exécution, de la survenue d’un monde de sensations restituées et, je l’espère, d’un embarquement vers le sensible et la rêverie, fût-elle la plus sombre.
Qu’y a-t-il dans le sac ?
Armelle Le Dantec X.2010
EXPOSITIONS INDIVIDUELLES … à venir Septembre 2011 Médiathèque-Alençon (61)
* 16 septembre / 14 octobre Pavillon Monod –Le Mans (72)
* août / octobre 2010 « Ô ZART’METISS » – St Rémi sur Orne (14)
*Avril 2009 Librairie Thuard –Le Mans (72)
*Avril 2008 Espace Régional De La Sarthe – Le Mans (72)
* Janvier 2008 Galerie Mathurin – Tours (37)
* Septembre 2002 Espace des Récollets – Château Du Loir (72)
* Avril 1991 DNA – Schiltigheim (67)
PRINCIPALES EXPOSITIONS COLLECTIVES
*2010 Janvier « Peinture à 3 » MJC du Ronceray – Le Mans (72)
Novembre XXIV° Grand Prix de Peinture- St Grégoire (35)
* 2009 Avril- Mai PULS’ART – Le Mans (72)
Mai Rencontre des Peintres – Saint Cénéri ( 61)
* 2008 Avril PULS’ART – Le Mans (72)
Mai XII° Marché d’Art – la Perrière (61)
Septembre Biennale de Nogent – Nogent s/ Marne (94)
* 2007 Mai XI° Marché d’Art –La Perrière (61)
Juin « Juin de la Celle St Cloud » – La Celle St Cloud (78) -Prix du Conseil Général –
* 2004 Mai Jeunes Talents loir- et- chériens – Blois (41)
* 2003 Mai PULS’ART – Le Mans (72)
Mai- Juin Vif’Art –Gargilesse-Dampierre (36)
Juillet Portobello Gallery –Sillé Le Guillaume (72)
* 2002 Avril- mai PULS’ART –Le Mans (72)
* 1999 Juin PULS’ART – Le Mans (72)
* 1993 Avril Journées de l’Université – Strasbourg (67)
Mai Forum Jeune-– Altkirch (68) & Semaine Jeune Création – Schiltigheim (67)